samedi 31 mars 2007

THRASHOCORE (Fr) - 31/03/2007

Moray Firth vit le jour en 2001 dans les contrées lyonnaises. Après moult changements de line up, le groupe a enfin trouvé ses musiciens pour un contrat durée indéterminée. C'est ensuite en 2004 qu'ils sortent le fruit de leur labeur nommé « Inner Lands ».

Alors, je préviens tout de suite, si on s'arrête à la qualité du son on ne va pas aller bien loin parce qu'un seul mot peut le décrire : mauvais. Bon, c'est sûr que c'est pas gentil de dire ça quand on sait que leur ingénieur a passé plus de 800h derrière ses platines mais quand même, j'avais pas entendu un rendu aussi plat et creux depuis longtemps. On a déjà suffisamment du leur dire alors je vais insister !

Une fois habitué au son, on peut apprécier la musique et c'est là qu'on retrouve le sourire, parce que côté musique Moray Firth a plus d'une corde à son manche. Pratiquant un metal progressif flirtant avec le Anathema vieille époque, le groupe nous offre une musique bien différente de ce qu'on a l'habitude d'entendre ces temps-ci et ça fait plaisir ! Le groupe ne cherche pas l'efficacité, le rentre-dedans mais préfère un style plus personnel qui prend le temps d'instaurer ses ambiances et ses humeurs changeantes. Le groupe compose aussi bien à la guitare acoustique et à la voix claire qu'avec la saturation pour les deux. Des instruments nouveaux comme le Bouzouki ou bien un peu de violoncelle et de voix féminine sont là pour étoffer les compositions. Moray Firth a vraiment un sens de la mélodie, les riffs et changements d'atmosphère des triolets aux arpèges sont fluides ; la musicalité de la formation est indéniable. Leur son est posé, travaillé, varié, dicté par l'oreille des musiciens qu'on sent sensibles et mélomanes. C'est atmosphérique, vaporeux, léger. C'est frais quoi.
A part le son, si il y a un deuxième point noir à percer, ce serait celui du chant. Le timbre de la voix masculine et certaines de ses intonations me font penser à celui de My Dying Bride mais de manière générale il manque de puissance et de maîtrise, de plus, on entend pas beaucoup la voix féminine quand elle double le chant masculin et ce pour les mêmes raisons. Cependant, ce petit problème ne perturbe pas trop l'écoute car l'album est à dominante instrumentale.

Bon, l'ensemble peut parfois paraître un peu mou mais je pense que c'est en partie dû au son. A l'avenir, s'il est amélioré et le chant travaillé je suis prête à parier que le groupe va surprendre. Sinon, cette démo ne m'a pas simplement plue, c'est une de mes plus agréables surprises.


Kleim Antyne
31 Mars 2007

www.thrashocore.com

FRENCH METAL (Fr) - ??/02/2007

Moray Firth, un nom qui fleure bon l’Ecosse et ses Loch ténébreux. Et c’est là toute l’image de la musique de ce groupe dont la musique est fortement axée sur mélodies et harmonies. Les deux premiers morceaux d'introduction sont entièrement musicaux et cèdent la place à 8 autres titres à la structure simple mais efficace: intro mélodique, couplet bourrin et refrain d'avantage mélodique, ou l'inverse. La voix est majoritairement claire, et une touche féminine est même ajoutée sur "Haunted" #4 et "Broken Helix" #7. Le son de cet album n'est pas mauvais, mais semble loing. La basse en revanche se fait très bien entendre. Pour ma part, ce n'est qu'à partir du cinquième titre que j'ai réussi à vraiment entrer dans l'univers de Moray Firth, et surtout grâce à "Next Station Nowhere" #6 et son intro bien plus heavy que celles des précédents titres. Ce qui suit est bien plus varié et énergique, et je ne sais pas si c'est une simple impression ou bien le fait que ces derniers titres aient pu être composés plus tard et donc avec plus de maturité. "Dance With Me" #8 par contre me plait vraiment beaucoup. C'est à nouveau un titre entièrement mélodique, mais nous n'avons pas droit ici à une chansonnette surfaite et gnan-gnan. "Of Vampires And Men" et "Hollow", les deux derniers titres sont les plus longs et les plus travaillés, abordant toutes les facettes du métal mélodique. C'est j'espère le chemin que suivra à l'avenir Moray Firth: toujours plus d'énergie et des mélodies à nous faire pleurer.

La Patte de l'Ours
Février 2007

Conclusion
Note : 14/20

www.french-metal.com

LES ACTEURS DE L'HOMBRE (Fr) - 17/01/2007

A coup sûr, le premier truc que vous vous demandez, c’est la signification de Moray Firth. Un petit tour sur la pseudo-démocratique encyclopédie wikipedia vous apprendra que Moray Firth est le plus grand estuaire d’Ecosse. C’est aussi un excellent endroit pour observer dauphins et baleines. Votre grosse voisine vous aurait sûrement dit que pour voir des dauphins, il suffit d’ouvrir Voici ou Gala. Et pour voir une baleine, vous savez à quelle porte sonner n’est-ce pas ?

Bref. Une démo 10 titres pour plus de 50 minutes, c’est un peu singulier. Cela prouve sans conteste que Moray Firth a des idées, ce qu’on comprend tout de suite à l’écoute de « Inner Lands ». Les compositions présentent des aspects progressifs et une variété jamais prise en défaut. Faisant une large part à l’instrumental, le point fort du groupe lyonnais est sans nul doute cette multitude de riffs de guitares inspirés du heavy, du thrash parfois, avec une coloration dark plutôt originale. Malheureusement, si les compositions sont réussies et parviennent sans problème à capter l’attention de l’auditeur, il n’en est pas de même de la production, catastrophique, et, dans une moindre mesure, de l’interprétation (notamment du chant dont les interventions sont parfois à côté de la plaque).

Au final on se retrouve avec une demo long-play composée de maquettes plus que de morceaux finis. Dommage, car en fignolant l’interprétation et avec une bonne production, ces 10 titres auraient constitué un excellent premier album ! (Et en soignant l’artwork, aussi…)

PhiloxerA

www.lesacteursdelombre.com

HEAVY NATION (Fr) - 12/01/2007

Moray Firth « Inner lands »

Moray Firth fait partie de cette nouvelle scène hexagonale suivant l’exemple d’un Ellipsis ou encore Dsk. L’originalité est dans le fait que, la musique que nous présente ce groupe Lyonnais est vraiment originale, avec des compos très denses, souvent mélangeant les styles est donc par la même occasion difficile à classer. Selon moi cela est tout à leur honneur. Ce cd est donc d’une large originalité et complexe, ce qui veut dire que plusieurs écoutes sont nécessaires afin d’habituer son oreilles et de pouvoir en apprécier les subtilités. Bon je dois dire que le son n’est pas top (et oui le cd est une autoprod) avec par moment des guitares qui bouffent les autres instruments, mais le tout reste cohérant et le groupe arrive à donner une âme et une atmosphère aux compos.Certains titres ressortent du lot comme « Haunted » ou encore « Brocken Helix » et le mélancolique « Dance with me »

A noter l’intervention de voix féminines qui viennent donner une certaine douceur sur des titres comme « Brocken Helix »

Il faut donc encourager ces lyonnais qui ont le mérite de nous pondre là un véritable album de 10 titres, le tout fait maison, avec les moyens du bord, avec la foie en plus.

Les compos sont complexes, bien ficelés, en mid-tempo la plupart du temps. Il faut donc espérer que les prochaines réalisations pourront se faire en studio avec du gros son en prime !

Up the firth!

Auteur : metal angel

www.heavynation.com

STORMBRINGER (Autriche) - 22/12/2006

Wieder mal bekomme ich eine Promo-CD, zu der ich mal primär keine Infos habe, denn auf der beiliegenden CDr sind zwar feine Fotos und eine Biographie, allerdings alles in Französisch, und der Sprache bin ich leider absolut nicht mächtig. Also mal auf die Bandsite geschaut, nur dummerweise scheint diese nicht zu funktionieren… Grr, schon mal ein denkbar schlechter Anfang, hier eine vernünftige (ähm…) Rezension zu verfassen! Nun, Google kennt die Band auch nicht, allerdings bin ich auf etwas Interessantes gestoßen: Moray Firth ist nämlich eine Bucht in Schottland, über 800 Kilometer lang und voller Klippen. Hier kann man Delfine und Wale beobachten – AHA!

Zurück zur Band, diese kommt aus dem schönen Lyon und spielt laut Eigendefinition melodischen Dark Metal. Eingeleitet wird das ganze von 2 schönen Akustikintros, ehe der erste Song „Gallows Pole“ mit großem Bumms beginnt. Sofort fällt der doch eher bescheidene Sound auf – teilweise übersteuert (vor allem die Grunts), etwas dumpf und nicht so recht Biss dahinter. Gut gelungen sind die immer wieder vorhandenen akustischen Einlagen, die für Atmosphäre sorgen, auch der klare Gesang weiß zu gefallen. Allerdings weiß ich nicht so recht, was ich mit der Musik anfangen soll – klar, die Band beherrscht ihre Instrumente, aber mir kommt es so vor als wollten sie zu viel – ein Break jagt das andere, Rhythmus- und Stimmungswechsel en masse, dazwischen wieder glockenklarer Frauengesang, also an Abwechslung mangelt es der Scheibe wahrlich nicht! Nur einzelne Songs herauszuheben maße ich mir nicht an, der geneigte Fan sollte sich die komplette Scheibe anhören, was wegen der oben genannten Produktionsdefizite nicht wirklich einfach ist… Wirklich schön anzusehen ist das Cover bzw. Booklet, welches wie die CD professionell bedruckt ist.

Tja, hätte die Scheibe einen besseren Sound, würde ich sicher noch einen Punkt draufpacken, so aber bleibt das Fazit leider nur: nett, aber letztendlich wegen der Flut von Dark Metal Scheiben belanglos…

Wertung: 2.0 von 5.0
Autor: deimon (22. Dezember 2006)
Redaktionswertung: 2/5

TRADUCTION:
De nouveau je reçois un CD PROMO pour lequel je n'ai aucune info, car sur le CDr joint, certes il y de belles photos et une biographie, mais tout est en français, langue que je ne maîtrise absolument pas. Pareil pour le site.

Grr, déjà un mauvais début que l'on peut s'imaginer de rédiger ici (…) le compte rendu! De plus, Google ne les connaît pas non plus, mais j'ai découvert quelque chose d'intéressant : Moray Firth est, en effet, une baie d’Ecosse, sur 800 kilomètres de long, pleins d’écueils. Où l’on peut observer des dauphins et des baleines - AHA!

Moray Firth nous vient de la belle ville de Lyon et joue selon sa propre définition du Melodic Dark Metal. Le Cd commence par 2 belles intros acoustiques avant que la première chanson ne commence "Gallows Poll" .

Le son est plutôt modeste – sur modulé partiellement (surtout les graves), un peu sourd.

Les passages acoustiques sont bien et créent une certaine atmosphère, et le chant clair est plaisant.

Mais je vais commencer par la musique - clairement, les musiciens maîtrisent leurs instruments, mais il me prend à penser qu’ils veulent trop en faire : de nombreux changements rythmiques ainsi que l’alternance du chant masculin et féminin ne sont pas forcément tous pertinant.

Moi qui suis un fan de ce style, j’ai du mal à écouter l’album dans son intégralité, ceci étant du au manque de production. Sinon la Cover et le Booklet sont imprimés de façons professionnelles comme le CD.

Ba ! Si le disque avait eu un meilleur son, j’aurais été sûrement plus emballé, ainsi le bilan reste malheureusement négatif: ce Cd est une goutte d’eau dans l’étendue des sorties Dark Metal.

Note de la rédaction : 2/5


www.stormbringer.at

METAL FRANCE (Fr) - ??/12/06

(Dark metal mélodique)

Le Moray firth (une cote écossaise), Inner lands . . . Avec pareils noms on pourrait croire à un groupe de folk venant du nord de l’europe. Et pourtant c’est à un groupe lyonnais de dark metal auquel nous avons à faire.

La musique de Moray Firth se pose sur des matrices heavy/thrash notamment lors des passages les plus nerveux. Mais la personnalité d’«Inner lands» touche avant tout par son jeu mélodique et sensible très présent. En découlent essentiellement des atmosphères aux douces mélancolies par lesquelles on se laisse envoûter avec plaisir. Moray firth bénéficie d’une personnalité attachante qui pousse l’auditeur à y revenir et ce malgré le fait que la production ne soit pas à la hauteur des compositions.

Je n’ai pas l’habitude de parler du son dans mes chroniques quand il s’agit d’autoproduction, mais ici on regrette d’être forcés de monter le son pour palier au manque de puissance et de netteté d’ «Innerlands».

Cela est accentué parce que les chanteurs manquent d’assurance, n’articulent pas suffisamment et se retrouvent parfois trop en retrait, dommage car ils ne manquent pas de charme dans leurs exercices.

Le chant clair masculin assez triste à la part belle et il est parfois rejoint par un discret chant féminin pour plus de sensibilité ou par des vocalises saturées qui apportent bien évidemment plus de reliefs aux compositions.

Ce quatuor est capable de mélodies touchantes et s’il fait penser à The embraced cela n’entache que peu le fait que les formations de cet acabit soient rares.

Un autre des points forts de Moray firth est sa capacité d’exploration en matière de sonorité, le groupe innove et ce toujours de manière judicieuse. Ainsi outre les solos très mélodiques qui viennent épicer les morceaux, un certain exotisme est obtenu par ces tentatives audacieuses et payantes.

Darkgrinder

www.metalfrance.net

METAL IMPACT (Fr) - 19/12/2006

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Moray Firth est le principal estuaire d’Ecosse, connu notamment pour ses dauphins. Pour autant, MORAY FIRTH est français, lyonnais plus précisément.

Pour une première démo, le groupe frappe fort puisqu’il ne propose pas moins qu’un album complet avec dix titres ! On se demande d’ailleurs s’il a bien fait de vider tout son chargeur d’un coup et s’il n’aurait pas mieux valu qu’il mette quelques cartouches de côté pour une prochaine démo gommant le gros point faible de Inner Lands : la production et le mixage qui donnent une allure de bœuf entre potes à l’ensemble des compos.

Tout commence bien pourtant avec l’intro de « Moray Firth » et sa guitare mélodieuse qui finit par prendre une allure troublante. Le très court « Impending » qui suit est du même acabit mais on peut tout de même s’interroger sur la pertinence consistant à enchaîner deux instrumentales en début d’album. Puis, quand les premières notes de « Gallows Pole » se font entendre, on comprend mieux : MORAY FIRTH excelle plus volontiers sur les parties instrumentales Prog, parfois poignantes. Les vocaux sont variés mais lorsqu’ils se veulent profonds, ils s’avèrent plutôt creux (on est loin d’Aaron de MY DYING BRIDE) ; en outre, ils ne sonnent pas toujours justes (« A Jester’s Pledge », « Next Stop… Now Where ? ») ; enfin, la présence d’un chant féminin sur quelques titres, « Haunted », « Broken Helix », n’est pas concluant. Les accélérations, quant à elles, sont les passages qui pâtissent le plus des lacunes en termes de production. MORAY FIRTH ne manque pas d’ambition ni même d’inspiration mais il pèche par excès et certains titres s’étirent parfois du fait d’éléments un peu trop répétitifs qui n’apportent rien et même ternissent certains arrangements créatifs par ailleurs.

MORAY FIRTH gagnerait à toiletter ses compositions et à se donner, du moins dans un premier temps, les ambitions de ses moyens à défaut de pouvoir s’offrir les moyens de ses ambitions.


Ajouté : Mardi 19 Décembre 2006
Chroniqueur : Le Comte de la Crypte
Score : XXX


www.metal-impact.com

FYU metal zine (Belgique) - 07/12/2006

This demo is in fact a full-length and it’s probably not the best idea for a young band to release 52 minutes of music when your aim is supposed to get noticed either to book shows or to get signed. Their songs being rather long, three or four tracks would have been enough and they could have focused their efforts more on production.

Don’t get me wrong, Moray Firth is everything but a shitty band. This act from the french capital of traffic jam, Lyon, offer us some slightly old-dated epic Metal mixing several styles from dark/gothic to heavy and thrash metal. Songs have quite long instrumental parts with some Maiden and Metallica kind of solos, some technical passages and lotsa progressive elements. Some of those parts really sound awesome, both axemen displaying huge talent, but it’s unfortunately often too long and too raw with that rehearsal-touch resulting in a lack of production. Some excellent parts are sometimes cut by basic and repetitive elements.
Vocals are clear but not high-pitched, slightly gothic and kept rather low in the mix. A few female vox have been added for good measure.

The band claims they wanna live from their music. I can’t tell it won’t happen someday but " it’s a long way to the top, if you wanna rock ‘n’ roll "…

Reviewed by Steph PTC

61/100

www.deathmetal.be