Moray Firth vit le jour en 2001 dans les contrées lyonnaises. Après moult changements de line up, le groupe a enfin trouvé ses musiciens pour un contrat durée indéterminée. C'est ensuite en 2004 qu'ils sortent le fruit de leur labeur nommé « Inner Lands ».
Alors, je préviens tout de suite, si on s'arrête à la qualité du son on ne va pas aller bien loin parce qu'un seul mot peut le décrire : mauvais. Bon, c'est sûr que c'est pas gentil de dire ça quand on sait que leur ingénieur a passé plus de 800h derrière ses platines mais quand même, j'avais pas entendu un rendu aussi plat et creux depuis longtemps. On a déjà suffisamment du leur dire alors je vais insister !
Une fois habitué au son, on peut apprécier la musique et c'est là qu'on retrouve le sourire, parce que côté musique Moray Firth a plus d'une corde à son manche. Pratiquant un metal progressif flirtant avec le Anathema vieille époque, le groupe nous offre une musique bien différente de ce qu'on a l'habitude d'entendre ces temps-ci et ça fait plaisir ! Le groupe ne cherche pas l'efficacité, le rentre-dedans mais préfère un style plus personnel qui prend le temps d'instaurer ses ambiances et ses humeurs changeantes. Le groupe compose aussi bien à la guitare acoustique et à la voix claire qu'avec la saturation pour les deux. Des instruments nouveaux comme le Bouzouki ou bien un peu de violoncelle et de voix féminine sont là pour étoffer les compositions. Moray Firth a vraiment un sens de la mélodie, les riffs et changements d'atmosphère des triolets aux arpèges sont fluides ; la musicalité de la formation est indéniable. Leur son est posé, travaillé, varié, dicté par l'oreille des musiciens qu'on sent sensibles et mélomanes. C'est atmosphérique, vaporeux, léger. C'est frais quoi.
A part le son, si il y a un deuxième point noir à percer, ce serait celui du chant. Le timbre de la voix masculine et certaines de ses intonations me font penser à celui de My Dying Bride mais de manière générale il manque de puissance et de maîtrise, de plus, on entend pas beaucoup la voix féminine quand elle double le chant masculin et ce pour les mêmes raisons. Cependant, ce petit problème ne perturbe pas trop l'écoute car l'album est à dominante instrumentale.
Bon, l'ensemble peut parfois paraître un peu mou mais je pense que c'est en partie dû au son. A l'avenir, s'il est amélioré et le chant travaillé je suis prête à parier que le groupe va surprendre. Sinon, cette démo ne m'a pas simplement plue, c'est une de mes plus agréables surprises.
Kleim Antyne
31 Mars 2007
www.thrashocore.com
Alors, je préviens tout de suite, si on s'arrête à la qualité du son on ne va pas aller bien loin parce qu'un seul mot peut le décrire : mauvais. Bon, c'est sûr que c'est pas gentil de dire ça quand on sait que leur ingénieur a passé plus de 800h derrière ses platines mais quand même, j'avais pas entendu un rendu aussi plat et creux depuis longtemps. On a déjà suffisamment du leur dire alors je vais insister !
Une fois habitué au son, on peut apprécier la musique et c'est là qu'on retrouve le sourire, parce que côté musique Moray Firth a plus d'une corde à son manche. Pratiquant un metal progressif flirtant avec le Anathema vieille époque, le groupe nous offre une musique bien différente de ce qu'on a l'habitude d'entendre ces temps-ci et ça fait plaisir ! Le groupe ne cherche pas l'efficacité, le rentre-dedans mais préfère un style plus personnel qui prend le temps d'instaurer ses ambiances et ses humeurs changeantes. Le groupe compose aussi bien à la guitare acoustique et à la voix claire qu'avec la saturation pour les deux. Des instruments nouveaux comme le Bouzouki ou bien un peu de violoncelle et de voix féminine sont là pour étoffer les compositions. Moray Firth a vraiment un sens de la mélodie, les riffs et changements d'atmosphère des triolets aux arpèges sont fluides ; la musicalité de la formation est indéniable. Leur son est posé, travaillé, varié, dicté par l'oreille des musiciens qu'on sent sensibles et mélomanes. C'est atmosphérique, vaporeux, léger. C'est frais quoi.
A part le son, si il y a un deuxième point noir à percer, ce serait celui du chant. Le timbre de la voix masculine et certaines de ses intonations me font penser à celui de My Dying Bride mais de manière générale il manque de puissance et de maîtrise, de plus, on entend pas beaucoup la voix féminine quand elle double le chant masculin et ce pour les mêmes raisons. Cependant, ce petit problème ne perturbe pas trop l'écoute car l'album est à dominante instrumentale.
Bon, l'ensemble peut parfois paraître un peu mou mais je pense que c'est en partie dû au son. A l'avenir, s'il est amélioré et le chant travaillé je suis prête à parier que le groupe va surprendre. Sinon, cette démo ne m'a pas simplement plue, c'est une de mes plus agréables surprises.
Kleim Antyne
31 Mars 2007
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